New York

 

« de 120 »

Que n’avons-nous pas déjà écrit sur New York ?

Quelle photographie reste-t-il à prendre ?
De la première à la dernière avenue, de la première à la dernière rue, c’est à pied qu’il faut découvrir la ville, s’imprégner de son ambiance, se laisser porter par le vent.
Prendre de la hauteur, au mythique Empire State Building et plonger au cœur de la pomme, apercevoir enfin le fameux Flatiron, au loin le One World Trade Center…
Prendre de la distance, franchir le pont de Brooklyn, admirer Manhattan, déceler la statue de la Liberté, tant porteuse d’espérances de milliers de migrants.
Observer, sentir….

Les sirènes au loin, mélangées aux Taxis jaunes, hantent les brumes qui s’évadent de la terre.
Il faut pousser les portes des buildings, découvrir des trésors, entrer dans les galeries, s’arrêter aux échoppes. Prendre le temps…
Les gratte-ciels à New York sont autant de Gulliver entourés de lilliputiens…
Pose nature, à Central Park, entre les flâneurs, les patineurs et les écureuils. Et puis La High Line, promenade aérienne plantée d’herbes sauvages, de bancs accueillants les amoureux.
Retour dans la fièvre urbaine de Times square, orgie de lumières et d’écrans…
Et puis Ground zéro, et à Washington Square Park en écho à la barbarie du 13 novembre à Paris, recueillement…

Le monde entier se concentre à New York, les joies, les peines, les croyances, les délires, la démesure, l’élégance, les rêves, l’enthousiasme et le désespoir, la vie, la mort, l’amour; Partout tu es là…

Pour toutes ces raisons j’ai aimé y promener mon regard;

Pour toutes ces raisons, il faut y aller et y retourner.

« de 9 »